Depuis les origines, le chant fait partie du culte des Églises chrétiennes. Hormis quelques exceptions éphémères, tous les rites et cérémonies de l’Église ont été emplis de musique, notamment de chant : de la cantillation la plus simple à la polyphonie et polychoralité les plus complexes. En 1963 la constitution sur la liturgie du concile Vatican II, réaffirmant le grégorien comme chant officiel de l’Église catholique mais autorisant les compositions nouvelles en langues vernaculaires, a mis aux prises traditionalistes et progressistes. Un demi-siècle plus tard les passions se sont calmées mais le débat, de portée générale, n’est pas clos. Les contributions réunies dans le présent volume le relancent selon une perspective œcuménique, et l’envisagent sous ses angles tant musical qu’historique et théologique.
Elles illustrent trois axes complémentaires de recherche : la musicologie, la théologie, la liturgie. La rencontre de ces axes définit un type particulier d’acte musical : celui de la musique sacrée, principalement chantée, au sein d’un rituel qui en conditionne les formes.
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