Durant ma carrière de trompettiste, j’ai souvent constaté que la première note était celle que l’on redoute le plus. Alors, pourquoi ne pas travailler que des premières notes ? A ce sujet, Merri Franquin, dans sa méthode, estime que le travail des poses de sons doit représenter un quart du temps de travail quotidien ! Suivons donc l’exemple de cet éminent pédagogue.
Au métronome fixé à 44, en décollant après chaque note, cet exercice qui parait simple devient fort difficile si nous voulons le maitriser parfaitement. Après plusieurs années à le pratiquer quotidiennement, j’ai acquis un réflexe me permettant de faire face plus sereinement à la plupart des situations. Une page par jour, cela représente 8 à 10 minutes d’un travail fondamental.
Bruno Tomba
Trompette solo supersoliste de l'Orchestre de Paris.
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