La partition qui s'inspire de L'Atelier rouge et lui emprunte son titre est une commande de l'ensemble Nikel auquel elle est dédiée. Ecrite pour saxophone, guitare électrique, percussion et piano, la pièce évolue au travers d'associations insolites de timbres : multiphoniques de saxophones, waterphone amplifié, dispositif de production de bruit à la guitare, sons tirés de l'intérieur du piano. Les formes du discours traditionnel sont ainsi soumises à l'action déformantes des milieux et s'absorbent dans une autre logique, celle de la tension pure.
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