Cette pièce relate un mélange confus d’angoisse, de mal-être et de libération.
Composée peu après un concours important, commencée dans un train et terminée dans la quiétude printanières d’un studio Aixois, la pièce doit être jouée tour à tour enfiévrée et dolente.
Son caractère improvisé doit se ressentir dans la conduite du discours : l’interprète doit donner l’illusion d’une musique qui naît au fil de l’archet, avec les heurts, les errements mais aussi la fraîcheur caractéristique d’une musique improvisée.
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