Ce volume fournit pour la première fois une vaste synthèse des données historiques, théoriques et musicales qu’on possède sur les origines de la polyphonie occidentale jusqu’au palier atteint avec le déchant du XIe siècle, prototype d’une syntaxe réellement polyphonique.
La méconnaissance de cette période (800 à 1100) musicalement plus riche qu’il n’y paraît, et la volonté d’exposer au grand jour et de revaloriser ces richesses cachées justifient l’aspect inhabituel d’une publication juxtaposant sous une même couverture – contre toute habitude ! – une longue étude rédigée de caractère musicologique, et des textes musicaux dont la présentation répond à une double intention : pouvoir être chantés pour eux-mêmes, et compléter, en les illustrant, les explications historiques et théoriques.
La partie pratique (les partitions) associe transcriptions et reconstitutions, ces dernières appliquant scrupuleusement les règles qui servaient jadis aux chantres pour traiter en polyphonie une mélodie liturgique existante. »
Premier ouvrage du genre dans le monde de l’édition, ce livre ne laissera pas le lecteur et le musicien, voire le chef de choeur, indifférents : la nouveauté de l’approche, la notation révolutionnaire découlant de la théorie rythmique du chant médiéval antérieur à la période mensuraliste, la recherche poussée et érudite de l’auteur, la connaissance profonde du champ d’investigation, feront de cet ouvrage un outil indispensable et de référence. La non moins grande qualité est une rédaction à la portée de tous les mélomanes.
24 partitions éditées et commentées.
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