L’arbre est le personnage central de cette cantate ; il est le témoin de moments de vie. Pendant l’été, gorgé de fruits, il encourage les danseurs à sauter les feux de la Saint Jean. En automne, après la mort ardente de son feuillage, il écoute au coeur de la terre le travail harassant des mineurs. En hiver, nu et dépouillé, l’arbre est déraciné pour faire place à un supermarché.
Au printemps, c’est dans ses graines qu’il a semées au vent, que l’arbre peut renaître. Cycle de l’année et cycle des années s’entremêlent dans cette suite de climats poétiques.
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