D'un petit volume déniché un peu par hasard à la bibliothèque de l'Arsenal a germé, après un jeu de piste passionnant, un opéra-comique : Cendrillon. C'est une œuvre à tiroir, reflet d'une époque très particulière de la musique française, se glissant entre la fin du baroque flamboyant et le classicisme naissant. Le compositeur mêle des airs célèbres d'opéras (qu'il emprunte à des compositeurs comme Jean-Philippe Rameau, Egidio Duny, les parodiant parfois), à des chants populaires (les vaudevilles qui, par référence au texte original, permettaient le jeu de mot, le double sens) et compose ses propres pièces, qu'il adapte parfaitement au texte du librettiste Louis Anseaume.
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