Le premier et le troisième mouvements partagent une même dimension chorégraphique, un climat crépusculaire, des effets hypnotiques, et le principe d’un déploiement par variations successives. Si une lente procession – sorte de thrène – ouvre et referme le premier mouvement, apportant un sentiment de menace diffuse, le troisième se déroule dans un climat de résignation, de fatalisme, d’abandon. Quant au deuxième, d’une apparence plus légère, les frottements majeur/mineur et les rencontres de notes épicées entraînent vers le mystère cette berceuse bâtie en forme d’arche.
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